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12mai15
Chronique photographique de la cérémonie de commémoration du 70e anniversaire de la libération du KZ Mauthausen et de l'hommage rendu aux républicains espagnols déportés
Introduction sur le KZ Mauthausen :
Mauthausen était un camp de catégorie III, la pire catégorie de tout le système des camps de concentration. Pour les prisonniers, c'était synonyme de camp de la mort. Ceux qui, à leur arrivée, étaient inscrits dans le registre d'entrée sous la mention "RU" ("Rückkehr unerwünscht", ou "retour non souhaitable"), étaient d'office condamnés à mort, mais leur force de travail était exploitée au maximum au préalable.
Le 8 août 1938, cinq mois après l'Anschluss (annexion) de l'Autriche au IIIe Reich, arrivaient les premiers prisonniers du camp de Dachau à Mauthausen. Le lieu fut choisi pour sa proximité avec une carrière de granit, comme ce fut aussi le cas pour le camp annexe de Gusen en 1940.
La carrière reflétait bien les conditions de vie et de travail des prisonniers du camp. C'était un endroit de et pour la terreur. À partir de 1939, la plupart des prisonniers travaillèrent à la "Wiener Graben" (Mauthausen), à la "Kastenhof" (Oberbruch and Unterbruch Gusen) et à la "Pierbauer" (Gusen), qui allaient devenir les plus grandes carrières de granit de la DEST ("Deutsche Erd- und Steinwerke GmbH). Grâce à cette main-d'oeuvre esclave étaient extraits les matériaux qui servaient à la construction des oeuvres monumentales et prestigieuses de l'Allemagne nationale-socialiste.
L'une des tâches les plus infâmes et inhumaines réservée aux prisonniers était qu'ils devaient remonter de lourds blocs de granit par un escalier qui séparait la carrière des baraquements pendant que les kapos les poussaient et les rouaient de coups. Il fut surnommé l'"escalier de la mort" ; il comptait initialement 182 marches, puis 186 après les travaux de pavement. Cette tâche permettait une "sélection rapide et efficace pour la mort" par épuisement. La paroi se trouvant à cet endroit était appelée le "mur des parachutistes", d'où les gardes SS lancèrent de nombreux prisonniers. Les personnes ainsi assassinées étaient cyniquement appelées par les SS les "parachutistes".
À Mauthausen se trouvait également le "camp russe" ou "camp sanitaire", qui avait été construit à l'origine pour y loger les prisonniers de guerre soviétiques. Lorsqu'il fut terminé, la plupart d'entre eux était déjà morts, et le camp servit dès lors à héberger les malades, se transformant de facto en un camp de la mort.
Il existait également un lieu destiné aux exécutions, où les prisonniers furent fusillés jusqu'en 1940 par un peloton d'exécution SS. Par la suite, les exécutions eurent lieu dans le "coin du tir dans la nuque", situé dans les caves de la prison du camp, qui servit également aux interrogatoires des prisonniers politiques. Dans la chambre à gas, dans les caves entre l'infirmerie et la prison, étaient assassinés les prisonniers au moyen du gaz léthal Zyklon B. Les corps des prisonniers étaient incinérés dans les fours crématoires, situés dans les caves de l'infirmerie des prisonniers et de la prison. Deux des trois fours sont conservés aujourd'hui.
En tout, entre l'ouverture du camp en août 1938 et la libération par les troupes américaines en mai 1945, quelque 190.000 personnes furent déportées vers Mauthausen, les SS ayant inscrits des hommes, des femmes et aussi des enfants de plus de quarante nationalités. Le système de camps dépendant de Mauthausen compta jusqu'à une cinquantaine de camps annexes éparpillés dans toute l'Autriche.
La fonction politique, la persécution permanente et la détention des opposants politiques et idéologiques prédominèrent jusqu'en 1943. C'est pour cette raison que la plupart des républicains espagnols qui avaient été déportés, surtout depuis la France, terminèrent dans de camp de prisonniers politiques.
À partir de 1942-1943, les prisonniers furent de plus en plus utilisés pour travailler aux fins de l'industrie de la guerre. En conséquence, de nombreux camps annexes furent créés et le nombre de prisonniers augmenta fortement. Fin 1942, Mauthausen, Gusen et un petit nombre de camps annexes comptaient 14.000 prisonniers ; en mars 1945, il y avait à Mauthausen et ses camps annexes (Gusen, Ebensee, Steyr, Gunskirchen, ...) plus de 84.000 prisonniers. Cette surpopulation entraîna une augmentation de la faim et des maladies, ce qui provoque une hausse vertigineuse de la mortalité.
Comme conséquence de l'occupation allemande de la France, des dizaines de milliers de réfugiés de la Guerre civile espagnole, pour la plupart républicains, qui se trouvaient dans des camps d'internement en France ou, pour les hommes, qui avaient rejoints la résistance ou l'armée française dans sa lutte contre l'occupant, tombèrent aux mains des Allemands. Environ 15.000 furent déportés vers les camps de concentration du IIIe Reich, surtout vers Mauthausen et Gusen.
Parmi les plus de 84.000 prisonniers que comptaient le réseau de Mauthausen en mars 1945, 65.000 se trouvaient dans les camps annexes. Les prisonniers du camp constituèrent la source du travail esclave grâce à laquelle se construisaient les usines ou furent directement employés dans la production, notamment dans les entreprises Steyr-Daimler-Puch, Reichswerke Hermann Göring et celles fabriquant des avions, Heinkel-Werke et Messerschmitt.
À partir de fin 1943, les prisonniers furent forcés de construire principalement des centres de production souterrains qui seraient épargnés des attaques aériennes. Le camp de Gusen fut dès lors agrandi et les grands camps annexes d'Ebensee et Melk furent créés.
Ainsi, le camp principal de Mauthausen assuma de plus en plus, dans la seconde partie de la guerre, le rôle de centre administratif d'où étaient répartis les prisonniers vers les camps annexes. Dans le même temps, les prisonniers malades ou inaptes au travail étaient transférés depuis les camps annexes vers Mauthausen pour y mourir.
Pour plus d'informations sur le fonctionnement du camp et les crimes qui y étaient commis, vous pouvez consulter la section "Hechos probados en sede judicial relativos a la persecución y exterminio de prisioneros, incluidos prisioneros españoles, en el campo de concentración de Mauthausen" (Faits prouvés au niveau judiciaire relatifs à la persécution et l'extermination de prisonniers, y compris de prisonniers espagnols, dans le camp de concentration de Mauthausen), de la plainte préparée par Equipo Nizkor et présentée au nom de plusieurs survivants et familles de victimes le 19 juin 2008.
Les cérémonies de commémoration du 70e anniversaire de la libération de ce camp furent célébrées le 10 mai 2015, entre 9 h et 14 h.
Chaque année, le Comité autrichien de Mauthausen (Austrian Mauthausen Committee - MKÖ) organise et coordone les cérémonies de commémoration des anniversaires de la libération du camp de Mauthausen, en étroite collaboration avec les organisations de survivants au niveau national (Communauté autrichienne du camp de Mauthausen) et international (Comité international de Mauthausen). Les cérémonies en hommage aux victimes et commémorant la libération qui ont lieu au Mémorial de Mauthausen sont les plus grandes d'Europe.
Depuis 2006, ces cérémonies s'organisent autour d'un thème principal lié à l'histoire de Mauthausen et le passé nazi de l'Autriche. Le thème pour le 70e anniversaire de la libération était "La carrière et les travaux forcés".
Le Mémorial de Mauthausen
Si l'on compare les constructions originales du camp d'extermination, l'aspect du Mémorial aujourd'hui est bien différent du camp lors de sa libération le 5 mai 1945.
Après avoir été administré par les américains, le camp fut utilisé pendant plusieurs mois, à partir de l'été 1945, comme hébergement par l'armée soviétique. Le 20 juin 1947, l'autorité d'occupation soviétique le remit à la République d'Autriche, à la condition de bâtir un Mémorial. L'Autriche a dès lors assumé la responsabilité nationale et sociopolitique de construire pas seulement un monument, mais un mémorial pour les générations futures.
En raison des modifications à apporter pour construire le Mémorial, une grande partie des baraquements des prisonniers et des SS qui existaient encore, ainsi que les installations techniques destinées à l'exploitation de la carrière, furent démontées. Au printemps 1949, le Mémorial fut inauguré sous le nom de "Monument public de Mauthausen".
À l'automne 1949, la France érigea le premier monument national à l'endroit où se trouvaient les baraquements administratifs des SS. Par la suite, de nombreux pays et groupes de victimes érigèrent des monuments, dans ce qu'on appelle désormais le "Parc des monuments".
Le monument aux républicains espagnols est situé en territoire français dans le Parc des monuments, puisque, étant donné leur condition d'"apatrides", ils n'avaient et n'ont toujours pas d'État qui se charge d'ériger et de maintenir un monument en leur honneur.
Au début des années 60, un cimetière fut aménagé au sein du Mémorial de Mauthausen, dans lequel furent alors transférés les restes des victimes du camp de concentration qui avaient été déposés dans les "cimetières américains" de Mauthausen et Gusen, ainsi que les restes gisant dans les fosses communes utilisées par les SS.
Dans le camp II et dans l'enceinte des baraquements 16 à 19 gisent plus de 14.000 victimes. L'ancien bâtiment de l'infirmerie fut adapté et fait office de musée depuis 1970. Depuis mai 2013, il accueille les deux expositions permanentes "Le camp de concentration de Mauthausen 1938-1945" et "Mauthausen, lieu du crime - Une recherche d'empreintes".
Jusqu'à aujourd'hui, la responsabilité de maintenir les mémoriaux des camps de concentration incombait au Département des fosses de guerre et mémoriaux, dépendant du Ministère de l'Intérieur. Selon des informations du Mémorial de Mauthausen, le ministre de l'Intérieur doit présenter une loi fédérale pour établir l'Agence fédérale "Mémorial de Mauthausen" (Memorial Act - GstG), ce qui signifierait que la responsabilité légale et juridique de la République d'Autriche en relation avec le Mémorial serait établie formellement.
Cliquez sur les images pour les agrandir. De nombreuses photographies sont accompagnées d'une description qui apparaît lorsque le curseur se trouve sur la photo agrandie.
XEntrée vers la cour des garages depuis l'entrée principale du camp de Mauthausen.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteXCour des garages du camp de Mauthausen.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteDans cette cour, les prisonniers devaient être nus pour la désinfection.
XAncienne préfecture du camp de Mauthausen.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteÀ l'étage on aperçoit les anciens bureaux administratifs des SS.
XDébut de la cérémonie près du monument français.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteLa cérémonie au monument français débuta vers 9h30 le 10 mai 2015.
XLe ministre français de la Jeunesse et des Sports salue un vétéran, survivant du camp.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivantePatrick Kanner, ministre français de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, salue un vétéran lors de la cérémonie d'hommage face au monument aux victimes françaises de Mauthausen.
XJeunes lycéens français assistant aux cérémonies.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteLe groupe de jeunes fut écarté du monument français avant l'arrivée du ministre espagnol des Affaires étrangères.
XPatrick Kanner, ministre français de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, et José Manuel García-Margallo, ministre espagnol des Affaires étrangères.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteLe ministre français, Patrick Kanner, et le ministre espagnol, García-Margallo, peu avant que le représentant français rende hommage aux victimes françaises devant le monument érigé par ce pays dans le camp.
XJosé Manuel García-Margallo, ministre espagnol des Affaires étrangères.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteXLe ministre français de la Jeunesse et des Sports, et José Manuel García-Margallo face au monument en hommage aux victimes françaises.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteXEnric Garriga, président de l'Amicale de Mauthausen, en compagnie du ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel García-Margallo.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteXSilvia Dinhof-Cueto, présidente de l'Association des Espagnols républicains en Autriche (GRSÖ), au moment du dépôt de la couronne de fleurs devant le monument français.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteChaque année, le protocole des associations de victimes et familles des républicains espagnols débute par le dépôt d'une couronne de fleurs en mémoire des victimes devant le monument français, car c'est la France qui s'est chargée d'ériger sur son territoire dans le camp le monument aux républicains espagnols, après que le régime franquiste les eut déclarés apatrides. Le République française a octroyé la nationalité à de nombreux survivants espagnols qui s'étaient exilés pendant le franquisme et à qui l'État espagnol n'a jamais rendu la nationalité d'origine.
XCouronnes de fleurs au pied du monument français.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteXCouronnes de fleurs déposées au pied du monument français par les autorités françaises et la GRSÖ.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteSur le ruban tricolore de la couronne déposée par l'Association commémorative des républicains espagnols en Autriche (GRSÖ), on peut lire : "En memoria de nuestros compañeros franceses" (En mémoire de nos compagnons français).
XVue d'ensemble du monument aux victimes françaises de camp de Mauthausen.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteXLe président de l'Amicale de Mauthausen, Enric Garrica, discute avec le ministre espagnol García-Margallo et les représentants de l'ambassade quelques minutes avant la cérémonie auprès du monument aux Espagnols.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteSelon des informations officielles de l'Amicale de Mauthausen de Barcelone, le ministre aurait assisté au 70e anniversaire sur invitation de cette association.
XLe ministre espagnol García-Margallo en compagnie de l'ambassadeur espagnol à Vienne.
(Photo GRSÖ, 10mai15)Précédente SuivanteJosé Manuel García-Margallo, ministre espagnol des Affaires étrangères et Alberto Carnero Fernández, ambassadeur d'Espagne auprès de la République d'Autriche, quelques instants avant le début de la cérémonie auprès du monument aux victimes républicaines espagnoles de Mauthausen.
XLe ministre García-Margallo et d'autres membres de la délégation espagnole lors de la cérémonie du 70e anniversaire de la libération.
(Photo GRSÖ, 10mai15)Précédente SuivanteJosé Manuel García-Margallo, avec un porte-drapeau, entouré de nombreux gardes de sécurité qui ne portaient aucun signe d'identification.
XPersonnes assistant aux cérémonies en hommage aux victimes républicaines de Mauthausen devant le monument en hommage aux Espagnols du camp.
(Photo GRSÖ, 10mai15)Précédente SuivanteXDrapeau républicain devant le monument en "Hommage aux 7.000 républicains espagnols morts pour la liberté".
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteXJordi Riera i Sorribes, fils d'un déporté mort à Mauthausen et président de Triangle Blau, en compagnie d'autres participants à la cérémonie.
(Photo GRSÖ, 10mai15)Précédente SuivanteXJordi Riera i Sorribes en compagnie de membres de l'Association commémorative des républicains espagnols en Autriche.
(Photo GRSÖ, 10mai15)Précédente SuivanteXMembres de l'Association commémorative des républicains espagnols en Autriche et d'AGE (en uniforme à droite) près du monument.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteXSilvia Dinhof-Cueto lors du discours de GRSÖ devant le monument aux républicains espagnols.
(Photo GRSÖ, 10mai15)Précédente SuivanteSilvia Dinhof-Cueto, présidente de la Gedenkverein der Republikanischen Spanier in Österreich (G.R.S.Ö. - Association commémorative des républicains espagnols en Autriche) lors de l'intervention de GRSÖ devant le monument aux républicains espagnols. Silvia est la fille de Víctor Cueto Espina, républicain espagnol né à Ceceda, dans les Asturies. Víctor Cueto fut fait prisonnier le 4 juin 1940 à Malo-les-Bains (France), et ensuite interné dans le Stalag XIII A. Le 11 juillet 1940, il fut transféré au Stalag VII A et ensuite déporté vers Mauthausen, où il arriva le 5 août 1940 et où lui fut attribué le numéro de matricule 3438. Il fut libéré par les troupes alliées dans le camp annexe d'Ebensee le 6 mai 1945.
XL'écrivain autrichien Erich Hackl, membre de GRSÖ, lors de son discours pendant les cérémonies en honneur aux républicains espagnols.
(Photo GRSÖ, 10mai15)Précédente SuivanteXSilvia Dinhof-Cueto et Erich Hackl lors de la cérémonie en honneur aux républicains espagnols.
(Photo GRSÖ, 10mai15)Précédente SuivanteXDélégation militaire polonaise lors de son déplacement entre les différents monuments, pour rendre un hommage devant chacun d'entre eux.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteLes représentants militaires des différentes délégations ont pour habitude, avant le début de la cérémonie générale du camp, d'aller de monument en monument afin de rendre hommage à toutes les victimes. En raison de l'histoire espagnole et de l'absence de reconnaissance envers les victimes, avant et après le début de la "transition démocratique", l'Espagne constitue l'exception et ne prend pas part à cet hommage.
XDélégation militaire polonaise avant le dépôt de la couronne de fleurs devant le monument aux républicains espagnols.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteXLa délégation militaire polonaise se prépare à déposer la couronne de fleurs devant le monument aux républicains espagnols.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteXLe ministre García-Margallo attendant le représentant français avant le début des hommages au monument dédié aux Espagnols.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteÉtant donné que le monument aux Espagnols se trouve en territoire français dans le camp, l'autorité espagnole doit être accompagnée du représentant du pays hôte, c'est-à-dire la France.
XLe ministre García-Margallo avant le début des hommages au monument dédié aux Espagnols.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteXLe ministre français de la Jeunesse et des Sports en compagnie de García-Margallo devant le monument aux républicains espagnols.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteÉtant donné que le monument aux Espagnols se trouve en territoire français dans le camp, l'autorité espagnole doit être accompagnée du représentant du pays hôte, c'est-à-dire la France.
XLe ministre espagnol des Affaires étrangères, García-Margallo, lors de son allocution devant le monument aux républicains espagnols.
(Photo GRSÖ, 10mai15)Précédente SuivanteXDes spectateurs de la cérémonie brandissent des affiches demandant au ministre Margallo la reconnaissance juridique des victimes espagnoles.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteÀ l'initiative de la délégation d'AGE-Cantabrie, des spectateurs brandissent des affiches demandant au ministre Margallo la reconnaissance juridique des victimes espagnoles.
XEnric Garriga, président de l'Amicale de Mauthausen, lors de son allocution devant le monument aux républicains espagnols.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteXLe ministre français de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, Patrick Kanner, lors de la cérémonie en hommage aux victimes espagnoles.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteXAprès l'hommage aux Espagnols, le ministre García-Margallo se rend à la cérémonie générale.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteXMembre de la délégation officielle espagnole avec la gerbe de fleurs portant le drapeau national.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteXVue d'ensemble de la cérémonie devant le monument aux républicains espagnols.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteXDétail du monument en "Hommage aux 7.000 républicains espagnols morts pour la liberté".
(Photo Equipo Nizkor, 08mai05)Précédente SuivanteXDétail des couronnes de fleurs déposées devant le monument aux Espagnols.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteXDélégation slovène lors de la cérémonie du 70e anniversaire de la libération de Mauthausen.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteXHommage devant le monument aux victimes luxembourgeoises.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteXÉtandard d'une des sections de l'Association nationale d'anciens déportés politiques des camps nazis, d'Italie.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteXProtocole militaire de dépôt d'une couronne d'une des délégations officielles.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteXMonument en hommage aux victimes hongroises de Mauthausen.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteXMonument en hommage aux victimes de l'ancienne Union soviétique et du fascisme.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteLes prisonniers de guerre soviétiques internés et exterminés à Mauthausen furent des milliers. À Mauthausen se trouvait le "camp russe" ou "camp sanitaire", qui avait été construit à l'origine pour y loger les prisonniers de guerre soviétiques. Lorsqu'il fut terminé, la plupart d'entre eux était déjà mort, et le camp servit dès lors à y loger les malades, se transformant de facto en un camp de la mort.
XPorte d'accès au camp pour les prisonniers.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteLe portail d'entrée était le seul accès au "camp de détention", où étaient hébergés les prisonniers du camp. Ce portail relie la Place d'appel au Parc des Monuments et au chemin menant vers la carrière ("Wiener Graben"), où les prisonniers effectuaient des travaux forcés.
XDétail de la couronne de l'Association commémorative des républicains espagnols en Autriche (GRSÖ) pour la cérémonie générale.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteXMembres de la GRSÖ se préparant à défiler pendant la cérémonie générale.
(Photo GRSÖ, 10mai15)Précédente SuivanteL'Association commémorative des républicains espagnols en Autriche (GRSÖ) rassemble les survivants et familles de républicains espagnols déportés à Mauthausen et ses camps annexes qui refirent leur vie en Autriche après la libération, vu que la dictature franquiste les empêcha de rentrer en Espagne. L'association a pour but de se souvenir et de commémorer tous les Espagnols républicains. La GRSÖ organise chaque année depuis plus de soixante ans des cérémonies d'hommage aux républicains espagnols et participe également au défilé des pays lors de la cérémonie générale.
XLa Place d'appel, où les prisonniers devaient rester en formation pour le comptage jusqu'à trois fois par jour.
(Photo Equipo Nizkor, 08mai05)Précédente SuivanteC'est sur cette place que se déroule la cérémonie générale, à laquelle participent des délégations officielles et des délégations de victimes et de familles de nombreux pays. La place est flanquée des baraquements qui ont été conservés. Chaque année, une tribune d'où est présentée la cérémonie ainsi qu'un espace réservé à la formation musicale et au choeur, y sont installés.
XDélégation officielle italienne lors du défilé de la cérémonie générale.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteXDétail de quelques étandards des associations et communes italiennes.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteChaque année, de nombreuses délégations italiennes participent à la cérémonie. Elles comprennent des jeunes de tout le pays. Les communes participantes sont représentées officiellement par leurs maires ou conseillers respectifs.
XDétail de quelques étandards des associations et communes italiennes.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteXDélégation officielle britannique lors du défilé de la cérémonie générale.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteXDélégation officielle canadienne lors du défilé de la cérémonie générale.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteXDélégation officielle lettonne lors du défilé de la cérémonie générale.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteXDélégation officielle norvégienne lors du défilé de la cérémonie générale.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteXDélégation officielle roumaine, représentée par le ministre de la Culture, lors du défilé de la cérémonie générale.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteXDélégation officielle cubaine lors du défilé de la cérémonie générale.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteXDélégation cubaine lors du défilé de la cérémonie générale.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteXDélégation officielle croate lors du défilé de la cérémonie générale.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteXDélégation officielle mexicaine lors du défilé de la cérémonie générale.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteXDélégation polonaise lors du défilé de la cérémonie générale.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteXDélégation russe lors du défilé de la cérémonie générale, avec la participation de vétérans et d'anciens déportés.
(Photo Equipo Nizkor, 10mai15)Précédente SuivanteXMembres de la GRSÖ et d'autres familles de déportés lors de leur entrée sur la Place d'appel pour le défilé.
(Photo GRSÖ, 10mai15)Précédente SuivanteXMembres de la GRSÖ et d'autres familles de déportés lors de leur entrée sur la Place d'appel pour le défilé.
(Photo GRSÖ, 10mai15)Précédente SuivanteXMembres de la GRSÖ et d'autres familles de déportés lors du défilé.
(Photo GRSÖ, 10mai15)Précédente SuivanteXMembres de la GRSÖ, d'AGE et d'autres familles de déportés lors du défilé.
(Photo GRSÖ, 10mai15)Précédente SuivanteXFamilles de déportés républicains espagnols lors du défilé.
(Photo GRSÖ, 10mai15)Précédente SuivanteXMembres de la GRSÖ au moment du dépôt des fleurs au centre de la Place d'appel. (Photo GRSÖ, 10mai15)
Précédente SuivanteXSilvia Dinhof-Cueto, présidente de GRSÖ, en compagnie d'Anna Tallón, veuve de Francisco Tallón Charlón, déporté qui resta en Autriche.
(Photo GRSÖ, 10mai15)Précédente SuivanteXDrapeau républicain officiel dans le camp de Mauthausen, les victimes espagnoles ayant été deportées en tant que civils et militaires républicains.
(Photo GRSÖ, 10mai15)Précédente
70e anniversaire de la libération des camps nazis
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