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06avr17
Damas a informé l'Onu que les substances chimiques provenaient de Turquie
Damas a affirmé à l'Onu que des substances chimiques avaient été transportées vers la Syrie, notamment à Alep-Est, depuis le territoire turc, selon le ministère syrien des Affaires étrangères.
Damas a informé l'Onu que des substances chimiques avaient été transportées vers la Syrie, notamment à Alep-Est, depuis le territoire turc, a annoncé jeudi le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem. De même, le chef de la diplomatie syrienne a mis en doute la logique des accusations d'utilisation des armes chimiques à l'encontre du gouvernement syrien tandis que les troupes gouvernementales combattaient efficacement les terroristes sur divers fronts.
« Dans cette situation, est-il logique pour nous de recourir aux armes chimiques? », a demandé crûment M. Mouallem lors d'une conférence de presse à Damas. « Il est étrange que les États-Unis ne disposent pas d'informations sur l'attaque survenue, alors que ces informations ont été fournies à de Mistura (envoyé spécial du Secrétaire général de l'Onu pour la Syrie, ndlr). »
Plus tôt, M. Mouallem a déclaré que les premières informations faisant état d'une attaque chimique étaient arrivées quelques heures avant que l'aviation syrienne ne réalise le 4 avril sa première frappe sur un entrepôt de munitions du groupe terroriste Front al-Nosra (rebaptisé Front Fatah al-Cham).
La coalition nationale syrienne a fait état, mardi, de 80 morts et de 200 blessés dans une attaque chimique à Khan Cheikhoun, dans la province d'Idlib, imputant cette attaque aux forces gouvernementales syriennes. Le commandement de l'armée syrienne a rejeté les accusations et a reporté la responsabilité sur les djihadistes et leurs protecteurs.
Le ministère russe de la Défense a communiqué que l'aviation syrienne avait attaqué à Khan Cheikhoun un entrepôt de munitions des terroristes contenant des arsenaux d'armes chimiques destinés à des combattants en Irak. Une enquête sur l'incident a été ouverte par l'Onu et l'OIAC, mais aucune de ces deux organisations n'a publié de conclusion sur les coupables éventuels.
Précédemment le président syrien Bachar el-Assad avait déclaré que le gouvernement syrien n'avait utilisé aucune arme de destruction massive, arme chimique comprise, contre son peuple. Il a rappelé qu'en 2013, Damas avait donné son accord au démantèlement de ses armes chimiques et qu'à l'heure actuelle il ne disposait plus de telles armes.
[Source: Sputnik News, Moscou, 06avr17]
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