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24jan17
Négociations à Astana: pour Téhéran c'est «mission accomplie»
Les négociations sur la situation en Syrie, qui se sont déroulées les 23 et 24 janvier à Astana, au Kazakhstan, ont été fructueuses et sont devenues une étape importante dans la résolution du conflit, qui déchire la Syrie depuis six ans, selon le conseiller du ministre iranien des Affaires étrangères.
À la suite des négociations multilatérales, qui ont eu lieu du 23 au 24 janvier dans la capitale kazakhe Astana, la Russie, l'Iran et la Turquie ont annoncé la création d'un mécanisme tripartite de cessez-le-feu en Syrie.
Les négociateurs ont atteint leurs objectifs lors de la réunion à Astana, en s'accordant de renforcer le régime de cessez-le feu en Syrie, a déclaré dans une interview à Sputnik le conseiller du ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Sheikholeslam.
Le conseiller a noté que l'Iran se félicitait de la réunion multilatérale et la qualifiait de fructueuse, car la condition principale avait été remplie: assurer l'engagement des parties à renforcer le régime de cessez-le-feu pour de futures négociations.
« Nous croyons que les négociations se sont passées d'une manière positive. Il est encourageant de constater que pour la première fois des groupes d'opposition armés se sont assis à la même table pour dialoguer avec le gouvernement syrien », a déclaré M. Sheikholeslam.
Il a également souligné que c'était une grande réussite que des groupes armés de l'opposition syrienne aient confirmé et soutenu l'idée de cessez-le-feu. Dans le même temps, le conseiller iranien a averti que cette trêve fragile pourrait être perturbée.
« La trêve garantie qu'il sera possible de préparer le terrain pour d'autres activités, pour atteindre la paix. Si le cessez-le-feu n'est pas respecté, il sera impossible de négocier ou de maintenir un quelconque dialogue politique à l'avenir », a souligné Hossein Sheikholeslam.
Sabbah Zanganeh, ancien conseiller du ministre iranien des Affaires étrangères et ancien ambassadeur d'Iran auprès de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) est convaincu que ce sont la Russie, l'Iran et la Turquie qui ont joué un rôle énorme dans ce processus de négociation.
« La Russie, l'Iran et la Turquie avaient l'objectif de parvenir à un cessez-le-feu. Et ils ont réussi. Il est important que les négociateurs n'oublient pas des problèmes urgents: l'octroi d'une aide humanitaire aux habitants des villes syriennes », a déclaré Sabbah Zanganeh.
Dans le même temps, il a exprimé l'espoir que ces négociations servent de base pour un dialogue entre le gouvernement de Bachar al-Assad et l'opposition syrienne, ayant rappelé que les groupes terroristes en Syrie ne souhaitaient pas s'assoir à la table des négociations et continuaient de saccager et de détruire.
« La Russie, l'Iran et la Turquie ont fait beaucoup d'efforts pour le développement pacifique de la crise syrienne. Et naturellement ils attendent de réussir cette étape intermédiaire. Cela veut dire qu'il est nécessaire que le dialogue sur la Syrie continue de cette façon pacifique », a conclu M. Zanganeh.
[Source: Sputnik News, Moscou, 24jan17]
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