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27déc16


Fosses communes, corps mutilés, mines antipersonnel: le paysage d'Alep-Est libéré


Les images terrifiantes d'Alep-Est découvertes après la libération de la ville éclaboussent maints reportages diffusés par les médias mainstream sur le caractère modéré des soi-disant rebelles qui occupaient les quartiers est de la ville.

Une nouvelle fosse commune a été découverte à Alep-Est, pleine de corps mutilés et d'explosifs cachés dans des jouets pour enfants, ce qui remet en question la qualification de « rebelles modérés » plébiscitée par les médias mainstream pour désigner les terroristes qui n'avaient soi-disant d'autre moyen que la terreur pour convaincre la population locale, témoigne l'édition en ligne TheDuran, citant le porte-parole de la Défense russe Igor Konachenkov.

« Presque tous les objets civils qui pouvaient être minés étaient piégés : les rues, les bâtiments de service, les voitures, les motos couchées le long de la route, et même les jouets pour enfants », a indiqué M. Konachenkov.

Ces actes inhumains ne peuvent pas être considérés, comme le faisaient certains officiels allemands, américains, britanniques ou français, dont Barack Obama, Angela Merkel ou David Cameron, comme un moyen de lutte contre le gouvernement syrien légitime.

Pour les auteurs de l'article, décapiter un garçon de 12 ans, vendre les personnes violées, torturer les civils, extraire puis manger crus le cœur et le foie des soldats de l'armée régulière n'a bien évidemment rien à voir avec la modération. C'est même très loin des crimes de guerre « ordinaires ».

Alors, pourquoi ces accusations contre la Russie et l'armée syrienne, qui ont libéré Alep, de la part de Samantha Power, ambassadrice des États-Unis à l'Onu, se demande TheDuran.

Le président syrien Bachar el-Assad, lui, ne s'est pas rabaissé jusqu'à jeter les terroristes abattus dans des fosses communes, mais les a amnistiés (un geste un peu naïf, peut-être?) pour qu'ils puissent quitter la ville, témoin direct de leurs exactions.

Pour Adam Garrie, l'auteur de l'article, il faut arrêter de qualifier la libération d'Alep de désastre, comme cela a été le cas avec l'ex-Yougoslavie, l'Irak et la Libye, en oubliant que les terroristes représentaient le véritable ennemi dans la région.

Au final, les soi-disant crimes du président syrien contre son propre peuple peuvent être placés sur le même plan que les stocks d'armes de destruction massive chez l'ancien numéro un irakien Saddam Hussein, pure mythe qui provient, une fois n'est pas coutume, des mêmes « auteurs », conclut TheDuran.

[Source: Sputnik News, Moscou, 27déc16]

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