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12oct12
L'avion syrien intercepté transportait des équipements pour radars (Moscou)
L'avion de ligne syrien intercepté par les chasseurs turcs le 10 octobre dernier transportait des équipements pour radars autorisés par les conventions internationales et non des armes, a déclaré vendredi à Moscou le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
"Le fret représentait des équipements électrotechniques pour radars. Il s'agit d'équipements à double vocation, mais qui ne sont interdit par aucune convention internationale", a indiqué le ministre à l'issue d'une rencontre du président russe Vladimir Poutine avec les membres du Conseil de sécurité de Russie.
Selon certains médias turcs, le commandement de l'armée de l'air turque a ordonné d'intercepter l'Airbus A-320 parce qu'il savait que l'avion transportait 12 caisses contenant des pièces de radars. Le Service fédéral russe pour la coopération militaire et technique (FSVTS) et l'Agence russe d'exportation d'armements (Rosoboronexport) ont déclaré que le fret ne leur appartenait pas.
"Nous n'avons pas de secrets. Il n'y avait pas et il ne pouvait pas y avoir d'armes à bord de l'avion", le fret a été envoyé "en toute légalité" par un fournisseur russe qui réclamera sa restitution puisqu'il n'avait violé aucune norme, a ajouté le ministre russe.
"Le transport de ce type de fret par des avions civils est une pratique tout à fait normale. Les autorités turques ont invité les pilotes soit à modifier leur itinéraire, soit à atterrir à Ankara avant même que l'avion pénètre dans l'espace aérien turc. Le pilote a préféré se poser [en Turquie] puisqu'il savait qu'il ne faisait rien d'illicite", a poursuivi M.Lavrov.
Des chasseurs F-16 turcs ont contraint mercredi un avion de ligne syrien Airbus A-320 (numéro de bord SRY442) reliant Moscou à Damas à atterrir à l'aéroport d'Ankara-Esenboga pour un contrôle de sécurité. Trente-cinq personnes dont 17 Russes, y compris des enfants, se trouvaient à bord de l'appareil. Le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré que l'avion transportait un fret militaire. L'avion a pu repartir le lendemain après qu'une partie de la cargaison a été confisquée.
[Source: Ria Novosti, Moscou, 12oct12]
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