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24aoû13
Le président iranien évoque l'utilisation d'"agents chimiques" en Syrie
Le président iranien Hassan Rohani a évoqué samedi l'utilisation d'"agents chimiques" en Syrie quelques jours après que des dizaines de Syriens eurent péri dans une attaque près de Damas, et a qualifié la mort d'innocents de "très douloureuse".
L'opposition syrienne a accusé le régime de Bachar al-Assad, dont l'Iran est l'allié, d'avoir attaqué mercredi à l'arme chimique des secteurs aux mains de la rébellion dans la périphérie de Damas, parlant de plus de 1.000 morts, des allégations rejetées en bloc par Damas.
"La situation qui domine aujourd'hui en Syrie, et la mort d'un certain nombre d'innocents provoquée par des agents chimiques sont très douloureuses", a déclaré Hassan Rohani, le président iranien, selon le site du gouvernement.
Il n'a accusé personne de l'utilisation présumée de ces armes chimiques, mais le porte-parole de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, avait déclaré jeudi que, si l'information sur l'utilisation d'armes chimiques était confirmée, les rebelles en seraient responsables.
L'Iran est le principal soutien régional de la Syrie et met en garde régulièrement contre le renforcement des groupes extrémistes sunnites liés à Al-Qaïda dans ce pays.
"La République islamique d'Iran, qui a été victime d'armes chimiques (durant la guerre Iran-Irak, ndlr) demande à la communauté internationale de tout faire pour empêcher l'utilisation de telles armes partout dans le monde", a ajouté M. Rohani.
Des milliers d'Iraniens ont été tués durant la guerre Iran-Irak (1980-88) par des armes chimiques utilisées par l'armée irakienne, notamment dans les zones civiles.
La communauté internationale souhaite que des experts de l'ONU, présents en Syrie depuis dimanche, puissent aller enquêter au plus vite sur les lieux de l'attaque de mercredi, après les allégations d'utilisation de gaz toxiques.
Le président Rohani a également condamné "l'insécurité, les actions terroristes et le raid du régime sioniste au Liban (contre une position d'un groupe palestinien survenu vendredi, ndlr) qui montrent qu'un vaste complot a été préparé au Proche-Orient par les ennemis et dont on voit les signes au Liban, en Syrie et en Egypte".
"L'insécurité dans la région (...) profitera au régime sioniste", a-t-il ajouté.
L'Iran ne reconnaît pas l'existence d'Israël. Les responsables iraniens accusent régulièrement les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux et arabes de soutenir les rebelles syriens pour affaiblir le "camp de la résistance" (Iran, Syrie, Hezbollah et les groupes islamistes palestiniens) face à Israël.
[Source: El Watan, Afp, Alger, 24aoû13]
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